Reportage France 3 Besançon
du livre ” Le bestiaire des sorcières” à la série TV “des bêtes et des sorcières” – France 3 Besançon
27 avril 2020
27 avril 2020
Reportage France 3 Besançon
25 novembre 2019
Le livre de Denise Crolle-Terzaghi a séduit le réalisateur Dominique Hennequin. Ses histoires de “Bêtes et sorcières” sont aujourd’hui les stars d’un documentaire diffusé à la télévision. Disponible sur Arte jusqu’au 27 novembre 2019.
Lorsque le réalisateur Dominique Hennequin découvre le bestiaire de Denise Crolle-Terzaghi, il tombe sous le charme de ces histoires peu ordinaires. Il décide alors de donner vie à ces petites bêtes malmenées. Mêlant animations de John Howe, le directeur artistique du Seigneur des anneaux, et observations sur le terrain, quatre épisodes de quarante minutes voient le jour. Un délice qui pénètre les mystères de la forêt, à la veille de l’automne. “On retrouve dans la voix de la sorcière des faits que j’ai relatés, le livre prend une autre dimension”, constate Denise Crolle-Terzaghi.
Quel est le point commun entre la salamandre, la chouette et l’araignée ? Ces animaux n’ont pas toujours bonne réputation. Dans son Bestiaire de sorcières, Denise Crolle-Terzaghi
Ce bestiaire raconte aussi comment, au Moyen-Age, on utilisait les matières organiques des animaux. “Les excréments, le foie, les cornes, les poils servaient à faire des potions“, explique encore la chercheuse.
Des bêtes et des sorcières sur Arte jusqu’au 27 novembre 2019
4 novembre 2019
du livre “Le bestiaire des sorcières” à la série “des bêtes et des sorcières”
Tournage d’un reportage à la bibliothèque de Belfort et dans la forêt de Chaux (90330)
Caméra : Florence Petit / Rédacteur : Emmanuel Rivallain / Preneur de son : Joe Gutleben / Monteur : Guillaume Bessaa
29 octobre 2019
28 octobre 2019
Un article d’Emmanuelle Litaud ( TVmag Le Figaro)
La chaîne lancera, le 28 octobre à 18h55, une série documentaire sur les croyances populaires liées aux animaux.
La vue d’une chouette annoncerait la mort, le blaireau serait associé au diable, croiser un chat noir sur sa gauche présagerait un malheur… Les superstitions liées aux animaux sauvages ont toujours existé et elles ont la vie dure. La pie est ainsi toujours considérée comme voleuse, tandis que les chauves-souris ont encore mauvaise réputation. La série documentaire Des bêtes et des sorcières , adaptée du livre Le Bestiaire des sorcières, de Denise Crolle-Terzaghi, s’attache à ces espèces décriées.
En mêlant des animations de John Howe, directeur artistique du Seigneur des anneaux, et de sublimes images sur le terrain, elle revient sur ces croyances populaires et met en avant toutes les qualités de ces animaux diabolisés. Le blaireau, la pie, le cerf, le lièvre, le renard, la couleuvre ou la chauve-souris sont notamment réhabilités. À découvrir à partir du 28 et jusqu’au 31 octobre, à 18h55 sur Arte.
26 octobre 2019
26 octobre 2019
https://www.facebook.com/emotivemuzik/videos/1354064244763000/
DEEZER = https://cutt.ly/Nek3SMj
SPOTIFY = https://cutt.ly/Vek3DYa
ITUNES = https://cutt.ly/vek3FR1
ARTE = https://cutt.ly/rek3VjB
26 octobre 2019
Un grand merci à Rainbow Rainflower pour la présentation de mon livre “Le bestiaire des sorcières” sur Youtube.
15 octobre 2019
26 février 2019
LE MAG / L’EST RÉPUBLICAIN LE 24/02/2019
Par Karine FRELIN
Qu’ont en commun l’araignée, le cheval, la chouette, le loup et la salamandre ?
Ils peuplent le bestiaire personnel de la Franc-Comtoise Denise Crolle-Terzaghi.
Dans son antre, les animaux sont en papier. Lové sous la neige au pied des Vosges comtoises, à quelques kilomètres de Belfort, l’espace de création de Denise Crolle-Terzaghi une bulle où les histoires jaillissent autant sur les murs que dans les pages.
Elle a d’abord été recherchée pour sa créativité, son imagination manuelle. D’ailleurs, sur les gravures qu’elle compose encore, la craft designer aux dizaines de livres de loisirs créatifs glisse des images qui se superposent pour inviter à conter. Ses sujets de prédilection : les la nature et… les animaux. Ceux du quotidien, qui traversent le champ derrière la maison, l’entourent et l’apaisent. Mais aussi ceux qu’on ne voit pas, et qui peuplent son bestiaire.
C’est donc tout simplement un recueil littéraire de « légendes et superstitions » qui a vu le jour sous sa plume, en 2015 d’abord dans un grand ouvrage illustré, extrêmement
documenté, avant de revenir, à l’automne, dans un grimoire aux tranches dorées. Mais qu’est-ce que l’araignée aurait donc de « fabuleux » ? « Elle a des aptitudes étonnantes écrit Denise Crolle-Terzaghi, qui, pour dresser le portrait de vingt animaux magiques et/ou diaboliques, a compulsé pendant des mois des ouvrages datés du XVIIe au XIX
avec, pour objectif, « de sortir des sentiers battus ». L’araignée, donc, qu’on adore ou qu’on abhorre : huit pattes de poils et d’épines, quatre paires d’yeux, de quoi en faire le géomètre de l’humanité. « Jusque dans les années 1800, on en faisait encore bouillir dans l’huile pour traiter la peste, et on y croyait. »
Un plaisir inédit d’écriture
Si l’homme est parfois « un loup pour l’homme », les animaux, notamment certaines de leurs parties organiques, sont utilisés depuis la nuit des temps pour « faire du bien ou du mal ». C’est ce qui passionne cette auteure atypique qui entremêle en elle du sang alsacien, vosgien et franc-comtois : « J’adore travailler sur les croyances populaires, qu’on trouve encore jusqu’au fond de nos campagnes ».
Pour compiler toutes ces histoires « vraies », elle a pris des pages innombrables de notes, « analysé les sujets, je les ai réécrits à ma façon, tout en croisant et recroisant les sources ». Un plaisir inédit d’écriture qui évoque tout autant la chouette du fond du jardin que le chat noir ou le dragon. Même le Montbéliardais Georges Cuvier, l’un des plus grands naturalistes du XVIIIe siècle, a « prétendu qu’il avait existé » ! Plus proche de notre époque, la huppe, toujours utilisée par les marabouts africains « pour éloigner les mauvais esprits ». De tout temps, et pas seulement au Moyen-Âge, l’animal est donc un prétexte pour jouer avec nos nerfs et personnifier nos peurs. Le bouc, qui pourrait n’être que le sympathique mâle de la chèvre, a été considéré comme « l’incarnation du mal, la figure de Satan, être lubrique qui possède charnellement les sorcières » ; derrière la chauve-souris, tout le monde voit le vampire… Même si « des flocons de laine imbibés de sang de chauve-souris et déposés sous la tête des femmes les rendraient très amoureuses ».
De philtre d’amour en breuvage incertain, Denise Crolle-Terzaghi a fini par imaginer, chaque année, des agendas de sorcières ou d’anges. Des grimoires qui, à l’heure où la planète joue les apprentis-sorciers, ont leur petit succès…
« Les animaux fabuleux, légendes et superstitions », Denise Crolle-Terzaghi, 139 pages, Rustica Éditions, 14,95 €.